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Mot-clé - Financement des entreprises

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vendredi, 11 février 2011

Le nouveau plan du gouvernement pour pour pousser les entreprises à l'exportation

Les Echos du 11 /02:2011

Alors que le déficit commercial de la France s'est creusé en 2010 pour atteindre 51,4 milliards d'euros, le Premier ministre, François Fillon, a estimé hier que le défi le plus important à relever est d'amener plus d'entreprises à l'export. Elles étaient 91.000 en 2010 contre 107.000 il y a dix ans.


mon commentaire :


Ce nouveau plan prévoit diverses mesures, mais, sauf erreur, une essentielle manque toujours.

En effet la notoriété de beaucoup de PME françaises est très faible et l’image globale du « sérieux français » l’est également par rapport à celui de l’Allemagne ou de la Suisse notamment dans la machine outil et bien d’autres domaines industriels. Comment gagner la confiance d’acheteurs potentiels étrangers dans ce cas ?

Les assurances export ne suffisent pas, l’accès au crédit non plus. Les PME auraient besoin d’être accompagnées en amont assez systématiquement par un rehaussement de leur signature par leur(s) banque(s). Ce ne serait plus la signature d’une PME quelconque qui concourrait mais celle d’une entreprise soutenue par une (des) banque(s) française(s) reconnue(s) internationalement. La commission pour cet engagement par signature pourrait être en partie couverte par les Pouvoirs publics. Nul doute que cette interposition renforcerait leur crédibilité.


http://commentaires.lesechos.fr/commentaires.php?id=0201141489862#co98816

vendredi, 19 novembre 2010

Pénurie en vue


Pénurie en vue  19/11/10 - Les Echos]

Au moment où le crédit bancaire est plus rare et où l'avenir de la Bourse comme source de financement des sociétés de taille moyenne est loin d'être assuré, on peut se demander s'il y avait urgence à rogner les ailes de ces professionnels (par durcissement des règles prudentielles).

mon commentaire :

François Vidal a parfaitement raison de se demander s’il y avait urgence à rogner les ailes des banquiers (Bâle III) et des assureurs (Solvabilité II) dans l’apport de fonds propres aux pme.


C’est là une belle démonstration de l’incompréhension des mécanismes économiques par la réglementation prudentielle qui reste purement micro-économique. Le soutien en fonds propres des pme non cotées est certes risqué mais c’est un gisement essentiel de la création de valeur et d’emplois. Au même moment, les 25% de réduction d’impôts sur un investissement maximum de 40 000 € (dispositif Madelin) est en passe d’être porté à 400 000 € pour un couple ! ( cf. les Echos de ce jour, l'article  "Redonner la priorité à la création d'entreprises et d'emplois" par un collectif de Parlementaires).

Avec ce désengagement des professionnels c’est une fois de plus l’Etat qui va être mis à contribution.Et après, les citoyens mais aussi les Autorités financières sources de ladite réglementation, crieront sur les Etats dépensiers et demanderont des réductions des dépenses publiques !!

dimanche, 7 novembre 2010

Fatalité, disparité, incapacité: pourquoi la France est si nulle

Revue BILAN - article de Dino Auciello, le 3 novembre 2010

Grèves, lycées paralysés, pénurie de carburant… La France sait se bloquer assez longtemps pour exposer au monde une plaie qui la fait souffrir depuis des décennies: un système économique vacillant qui enlise le pays dans la médiocrité.

mon commentaire ;

Oui tout cela est connu mais ne fait guère avancer les affaires.
Vouloir tout régler par des ajustements par le bas ne peut qu'être source de conflits et finalement de blocages.

Il faudrait aussi dire :

pourquoi avec une récession deux fois plus forte en Allemagne qu'en France en 2009 il n'y a pas eu augmentation du chômage en Allemagne contre plus de 500 000 personnes en France ?

 Parce que :

- l'Allemagne joue la carte du chômage partiel. Nous depuis le 1er choc pétrolier on licencie .Alors qu'est -ce qui est le plus protecteur , le CDI à la française ou le dispositif allemand ?

- le tissu des grosses pme industrielles allemandes est fortement soutenu par le système bancaire allemand (landesbank et banques coopératives notamment ) plus que ce même tissu français par le système bancaire français qui, comme ses clients d'ailleurs,  a été orienté depuis plus de 20 ans vers la banque à l'acte avec la mise en avant des financements de marchés. Le taux d'intermédiation  est de plus de 15 % plus élevé en Allemagne qu'en France.

La reconduction géographiques des inégalités est le fruit d'un urbanisme qui a refusé la mixité sociale depuis les débuts  des années 60, mixité que la loi SRU n'a pas vraiment corrigé - ses règles sont facilement tournées ou trop globales; mixité que la fin de la carte scolaire dénie...

On peut aligner ainsi des dizaines de paramètres facteurs de blocages aussi graves que ce que dit  le rapport de la commission Attali. Sans même parler de la fiscalité, il faudrait peut-être aussi s'y attaquer pour espérer recoudre le tissu social et retrouver une envie de vivre et de travailler ensemble qui est de moins en palpable.

lundi, 30 juin 1986

Les nouveaux enjeux monétaires et financiers -perspectives à moyen terme

Castel Michel. « Les nouveaux enjeux monétaires et financiers - Perspectives à moyen terme ».

 In: Revue d'économie industrielle. Vol. 35. 1er trimestre 1986.
 Le financement de l'industrie. pp. 62-72.


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Sommaire :


1 - Un nouvel environnement monétaire et financier s'installe en occident et dans les pays en développement

2- Conséquences probables du prolongement des tendances actuelles des marchés de capitaux
      
      21 - une sélection accrue des bénéficiaires de financements

      22 - une remise en cause profonde des règles du jeuet une fragilisation de certains opérateurs

      23- une fragilisation du système financier international réduisant les marges de manoeuvre des autorités       financières


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